
Le trouble anxieux scolaire, plus souvent appelé « phobie scolaire », touche 4 à 10 % des élèves du pays. Et lorsqu’un jeune est touché, toute sa famille vacille. C’est pour cela que depuis 2008, l’Association phobie scolaire (APS) accompagne les parents dans ce « parcours du combattant ». Témoignages.
Pour Gabin Davril-Bavois, tout a commencé à la rentrée des vacances d’avril, alors qu’il était en 4e dans un établissement des Ardennes. Ce jour-là, impossible pour l’adolescent de descendre de la voiture et de pénétrer dans son collège : pris d’une violente crise d’angoisse, il est dans l’incapacité de retourner à l’école. « C’est une énorme boule au ventre, décrit-il. J’avais toujours eu un peu mal au ventre avant d’aller à l’école, mais une fois que j’y étais ça passait. Là, je n’ai pas pu descendre de la voiture ».