
Pour le journaliste Fabien Randanne, qui suit l’Eurovision depuis dix ans, cette exclusion est une surprise dans un concours « où la question LGBT est consensuelle ».
EUROVISION – C’est l’image qui avait marqué l’Eurovision l’année dernière. Sa victoire tout juste annoncée, l’artiste Nemo monte sur scène sous les applaudissements du public et en brandissant le drapeau non binaire jaune-blanc-violet-noir. L’interprète suisse de la chanson The Code avait dû « passer [son] drapeau en douce » et avait d’ailleurs appelé le concours à « changer un peu » son règlement, qui n’autorisait sur scène que les drapeaux des pays participants et le drapeau arc-en-ciel LGBT+.