
On entend souvent dire que le temps guérit toutes les blessures. Pourtant, certaines laissent des traces bien plus profondes et tenaces. Une vaste étude menée par l’université John Moores de Liverpool (Angleterre) vient de révéler à quel point les violences subies durant l’enfance –en particulier les violences verbales– peuvent altérer durablement la santé mentale à l’âge adulte.
Plus de 20.000 adultes britanniques ont été interrogés sur leur exposition à la violence avant l’âge de 18 ans, ainsi que sur leur bien-être psychologique via un questionnaire spécialisé (le SWEMWBS). Les questions portaient sur leur optimisme, leur capacité à se détendre, leurs relations sociales et leur aptitude à prendre des décisions. Les résultats, rapportés dans le média en ligne New Atlas, sont frappants