
Se tourner vers le soleil pour en capter les rayons, s’agripper à une clôture pour continuer de grimper: les plantes aussi ont leur sensibilité, bien différente de celle des humains, une spécificité qui attire les chercheurs ces dernières années.
«Ce qu’on entend par sensibilité, ce n’est pas le fait que les plantes ont des émotions ou des sentiments comme les humains. C’est le fait qu’elles reçoivent des informations de leur environnement de manière précise, continue et dynamique, et que ces informations vont les amener à avoir des réactions, visibles ou non à nos yeux», explique à l’AFP Delphine Arbelet-Bonnin, docteure en biologie cellulaire et co-autrice de «Sensibles par nature», un livre paru début octobre chez Ulmer.