
Enfermé dans un vase funéraire en céramique, les genoux remontés contre son menton, le squelette égyptien a passé des milliers d’années sans être dérangé. En 1902, des archéologues britanniques l’ont dégagé de sa tombe creusée dans une falaise de calcaire de la nécropole de Nuwayrat, à 240 kilomètres au sud du Caire. Les pharaons de son temps érigeaient des monuments colossaux, comme la grande pyramide de Gizeh, mais cet homme, vraisemblablement un potier qui a vécu il y a 4 500 ou 4 800 ans, a laissé derrière lui un héritage différent : son ADN exceptionnellement bien préservé.