
De nombreux établissements pénitentiaires sont d’une « vétusté préoccupante », qui concourt à maintenir un « très grand nombre de personnes détenues dans des conditions indignes, attentatoires à leurs droits fondamentaux », met en garde la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), critiquant « l’inertie de l’État ».
Dans un avis datant du mois de mai, mais publié ce mercredi 15 octobre au « Journal officiel », Dominique Simonnot observe qu’« à ce jour encore, de nombreuses maisons d’arrêt sont installées dans des bâtiments du XIXe siècle ». « Le fonctionnement continu de ces structures depuis des décennies, associé à de graves insuffisances dans leur maintenance, a inévitablement entraîné leur extrême dégradation », constate-t-elle.