Pourquoi Novak Djokovic, héros national déchu « contraint de quitter la Serbie », s’installe en Grèce avec sa famille

D’idole à traître… De champion vénéré, à paria rejeté. De fierté de tout un peuple à scandale national. Un homme adoré de tous, aujourd’hui honni. Novak Djokovic et la Serbie, ou un mauvais remake de Nous nous sommes tant aimés. Adieu Serbie : l’avenir de l’ancien numéro 1 mondial – pas moins de vingt-quatre tournois du Grands Chelem à son palmarès – s’écrit désormais en Grèce.
C’est à Athènes qu’il a choisi de s’installer avec son épouse Jelena et leurs deux enfants, Stefan et Tara, déjà inscrits dans une école internationale de Glyfada, quartier huppé du sud de la capitale. Plus qu’un simple déménagement, c’est un geste politique, amer et rageur.