D’après une étude des ministères sociaux, ces familles monoparentales sont surtout plus souvent touchées par la précarité, puisqu’un seul parent est susceptible d’avoir des revenus.

« Mon ex-compagnon ne voit jamais sa fille. Je suis tombée par hasard nez à nez avec lui la semaine dernière, il n’a pas demandé de ses nouvelles. » Comme la fille d’Esther (le prénom a été modifié), un quart des jeunes enfants de famille monoparentale vivent seuls avec leur mère, soit 130 000 enfants, « ne sont jamais en contact avec leur père » et sont particulièrement exposés à la précarité économique, selon une étude des ministères sociaux publiée jeudi 30 janvier. Dans un cas sur trois, « la monoparentalité est survenue avant le premier mois de l’enfant ».