Voici un début de réponse à une question qui m’est souvent posée : pourquoi un PN chrétien ne peut-il pas changer, alors qu’un sataniste ou un escroc, oui ?
Je vous propose mon ébauche de réponse ; nous devons connaître ces données très importantes :
- Un PN n’est souvent pas conscient qu’il est un PN, alors à quoi bon se repentir d’un problème qu’on croit ne pas avoir ?
- Et puis, au cas où ce dernier serait conscient qu’il est un PN, parce qu’on le lui a dit, le problème, c’est qu’il n’a pas d’identité installée en lui, et ce, depuis la plus tendre enfance. Il a donc, en remplacement, de fausses identités les plus diverses.
- Il ne connaît donc jamais, et en conséquence, le repentir profond, car tout simplement il n’a pas d’identité profonde. Il peut se repentir sur tel ou tel trait de caractère, mais c’est tout. Il ne peut connaître ni la repentance globale annoncée par Jean-Baptiste, ni la nouvelle naissance. Il reste un chrétien religieux et très cérébral, adopte quelques attitudes d’un chrétien né de nouveau, mais tout cela est un faux-semblant furtif. Sa conversion est partielle, morcelée, par petits bouts. Il pratique encore le péché : souvent adultère, pervers sexuel, menteur, instable, confus dans ses pensées, il égare les autres.
- S’il se repent, c’est donc une simulation de repentir sur telle ou telle fausse identité, sur tel ou tel problème, mais jamais sur son problème profond et grave de PN : il ment comme il respire ! Sa repentance est cérébrale et malheureusement superficielle. Pour avoir toute ma vie fréquenté des PN, je peux affirmer que le PN ne se repent jamais avec son cœur, et il ne sait même pas où sont son cœur et son identité réels !
Pas de repentance, donc pas de changement, ou des changements passagers, furtifs et peu durables, bref de la poudre de perlimpinpin. Changer, pour lui, cela revêt le sens de se renier, de se gommer et de disparaître… Et il ne saurait pas quoi mettre à la place de son vide d’identité.
Regardez cette vidéo de quelques minutes…
Ph. Auzenet