
Nous avons assisté il y a quelques jours à un sabordage en règle du projet de loi sur la fin de vie. Le Gouvernement tenait à une « loi d’équilibre ». Le Président se vantait de pouvoir, grâce à cette loi, « regarder la mort en face » et faire naître un projet inédit. Il pensait même possible de dire, dans un jeu d’esbroufe rhétorique dont il a le secret, que ce projet ne proposait ni un « suicide assisté » ni une « euthanasie » – même si, de fait, ces deux solutions sont belles et bien proposées.
Quant à la procédure suivie depuis des années, avec l’avis du CCNE, la consultation citoyenne, et ces multiples consultations des acteurs et experts, elle allait permettre d’aboutir à une loi de compromis acceptée par tous.