Euthanasie• Le texte, décrit par Emmanuel Macron comme une « loi de fraternité », sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 17 mai.
Les autorités de l’Église ne voient pas d’un bon œil la future loi sur la fin de vie. Le président de la Conférence des évêques de France (CEF) réaffirme ainsi dans le Journal du dimanche son hostilité, en s’inquiétant de possibles « manœuvres de certaines forces économiques ».
« Jusqu’ici, la fraternité consistait à retenir quelqu’un qui voudrait se suicider, (…) à l’accompagner jusqu’au bout. Cela deviendrait-il désormais de regarder la personne se suicider ou de l’aider à le faire ? » s’interroge Eric de Moulins-Beaufort.