Le commandant en chef de l’armée libanaise Joseph Aoun, élu président du Liban le 9 janvier 2024, n’a aucune expérience politique mais tire profit de sa position à la tête d’une des institutions les plus respectées du pays, miné par les crises politique et financière.
Le général, qui célébrera vendredi son 61e anniversaire, jouit par ailleurs du soutien de plusieurs puissances étrangères comme les États-Unis et de l’Arabie saoudite. Les députés libanais sont réunis jeudi pour tenter d’élire un chef de l’État dont le pays est privé depuis plus de deux ans en raison des profondes divergences entre blocs politiques.