
«Les touristes pourront venir en janvier ou février pour 75 €, 46 € ou 38 € selon les destinations, ce qu’ils ne peuvent pas faire aujourd’hui.» Gilles Simeoni, le président nationaliste de la Collectivité de Corse est dithyrambique, lors de sa prise de parole devant l’assemblée de l’île de Beauté, en octobre dernier. Il vient de présenter un dispositif qu’il qualifie d’inédit en Europe, consistant à financer l’achat de flux aérien hors saison touristique. Un dispositif qui permet de passer des contrats de concession avec les compagnies aériennes qui s’engagent moyennant finance à ouvrir plusieurs lignes et garantir l’arrivée de touristes en dehors de juillet et août.